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Troc Boutures IV / La Ville Rose

Nouveau rendez-vous pour les amoureux de la chlorophylle, les collectionneurs de jolis végétaux et les chasseurs de boutures improbables.

Je vous donne rendez-vous le samedi 21 avril pour ‘L’Atelier x Troc Boutures #4’, en compagnie de la même équipe que les éditions précédentes ( Virginie, Fanny, Morgane, Julie, Estelle et moi … ) + 1.

Marie de Chez vous chez moi, rejoint cette nouvelle édition, avec de jolies propositions : paillage végétal, pots en terre cuite et plaques à semis à des prix tout doux, esprit recyclage et démarche éco-responsable obligent.

Les conditions pour participer restent les mêmes que pour nos précédents rendez-vous, les boutures échangées doivent être ‘racinées’ ou sur le point d’être ‘rempotables’ afin de maximiser nos chances de succès.

Pas de panique, pour celles et ceux qui n’ont pas la main verte, qui hésitent à se lancer ou qui débutent, des boutures et petits plants seront mis en vente à un prix symbolique.

Dernière petite chose, afin de rester dans un élan éco-responsable, pensez à prendre un contenant ( boite, sac en papier, … ) vous permettant d’emporter vos jolies boutures en toute sécurité, tout en préservant la planète.

Rendez-vous le samedi 21 avril, de 11h à 16h, à l’Atelier 120 rue Achille Viadieux, 31400 Toulouse (Métro Palais de Justice ou Saint Michel-Marcel Langer) + d’infos …Troc_bouture4_3Troc_bouture4_2Troc_bouture4_1Troc_bouture4_4Troc_bouture4affiche_atelier_18_xs

Ecoute / Diary

Ecoute et ferme les yeux.

Ecoute et respire profondément.

Ecoute et cherche du bout des doigts la vie qui palpite autour de toi.

Et maintenant, ouvre les yeux et regarde avec moi.

La brume est dans l’air, accrochée aux cimes des grands barbus. Elle sillonne les arbres et les sapins, entre les branches. Elle monte, disparait et revient en submergeant les hauteurs de la forêt cévenole.

Nappée dans ce voile de gouttes, la lumière blanche des cieux immobilise cette marée sylvestre aux accents sombres. Parfois, la vie palpite dans les couleurs changeantes de châtaigniers égarés en groupe, qui ébrouent leur feuillage enflammé.

La terre est belle, grasse et prodigue. Les fruits d’automne tombent et jonchent le sol empâté de feuilles et bogues laissées vides. Partout, la richesse décadente d’une saison qui se meurt, brûlent les dernières flammes d’une vie qui s’anime avant de s’éteindre.

Dans un dernier élan de vie , la nature s’offre et partout sortent de terre, lépiotes, rosés, mousserons et lactaires. Baies fleurissent en grappes charnues, plus belles encore, aux couleurs profondes et sombres.

L’épisode cévenol fait rugir le ciel et l’eau tombe drue sur cette abondance qui n’en finit plus de donner les récoltes de la nature.

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Les Serres / La ville Rose

Le week-end, je flâne donc. Direction les serres municipales de Toulouse, rendez-vous annuel à ne pas manquer.

C’est à mon amie Morgane que je dois l’idée de cette excursion. Excursion qui se mérite puisque cet écrin végétal n’ouvre ces portes pour montrer ces trésors qu’une fois par an uniquement.

Un lieu superbe divisait deux parties : les serres modernes et les serres anciennes – où les amoureux de la violette, en autre chose, pourront visiter son conservatoire.

À l’abri des verrières opaques au blanc d’Espagne,  dans les serres anciennes, on respire l’air humide de ces huis-clos végétaux. Un dédale de verres et d’acier, à l’air fragile et aux couloirs étroits et tellement lumineux. On se croirait sous la surface de l’eau, tout ce gris lavé et les ondes de la lumière filtrée par l’opaque de la verrière.

Et puis, ces passionnés qui amoureusement classent boutures, plants, bulbes et plantes – mères. Toutes ces longues palmes, ces folioles multiples, beaucoup d’espèces se côtoient sous ce ciel feutré.

Ma préférence s’est jouée, évidemment, dans les allées désuètes, et plus discrètes, des serres historiques.

Il y avait quelque chose d’angoissant dans la perfection de ces rangées si bien ordonnées, qu’offrent les grandes serres modernes. L’esprit a du mal à se perdre et à vagabonder dans ces boulevards de parterres fleuris.  J’y ai moins rêvé malgré la serre – exceptionnelle – des ficus où l’on ne pouvait rêver meilleur décor de film, tellement cette  » forêt  » était dense.

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Photo Project #4

Flou. Brumeux. Indécis. Vaporeux. Vague.

Ces derniers jours, j’ai eu l’impression de regarder la vie derrière la fenêtre d’un train lancé à grande vitesse sur les rails. Cette petite ivresse qui vous prend quand parfois le rythme des choses vous échappe.

Passer l’inconfort des premières impressions, il n’est parfois pas si désagréable de se laisser submerger et de laisser toutes les choses se déroulaient à brides abattues. Au fond, comme beaucoup d’entre nous, me sentir débordée me donne l’impression d’être vivante.

Juste ce qu’il faut. Pour voir les choses devant moi, les accomplir  et les laisser venir à moi d’elles – même, sans trop prévoir. Faire au jour le jour et relever des yeux vagues sur les heures qui s’étirent.

Encore une fois le thème de  » Photo Project  » était particulièrement inspirant pour moi. Une semaine à 100 à l’heure où tout s’est échappé pour revenir à la normale, doucement. Il m’a fallu émerger et retrouver le rythme. Et quoi de mieux que de se synchroniser sur les battements du cœur de  » l’Atelier  » et des filles.

photo_project_4_copyright_MulotBAtelier_Janvier16_copyright_MulotBAtelier_Janvier16_copyright_MulotBPour retrouvez les flous artistiques du  » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez d’autres brumeuses photographiées   | L’Atelier . PP#4 © Mulot B.  | Bague et médaillon Kara collection METIS 2016