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Baiona / Ca bouge !

Et à l’ouest, au bout, il y a l’océan.

Faire une pause pour respirer, faire circuler l’air dans ses poumons pour mieux aérer sa matière grise.

J’ai pris quelques jours, sur un coup de tête – sur un coup de cerveau, pour être juste – et je suis allée voir l’océan, là-bas.

J’ai posé mes valises à Bayonne, pour essayer de désembrouiller tout ça, en balayant d’un grand coup de vent et d’un grand bol d’air, les fils emmêlés de mes pensées.

Notre cerveau ne représente que seulement 2% de notre volume, mais il consomme à lui tout seul 20% de l’oxygène respiré. En anglais, n’utilise t-on pas le mot ‘brainstorming’ … cela veut tout dire. Respirer pour mieux penser.

Je me suis mise au vert, littéralement, en parcourant les allées du jardin botanique de Bayonne ou Baiona comme disent les basques.

Un jardin serti par les remparts, à l’abri des vents.

Il m’a fait pensé à ma tête ; un espace rempli de belles choses luxuriantes, d’encours en cours, d’images grisées et de couplets entêtants. Certains en attente d’être réparés, d’autres en attente d’une conclusion. Et autour ce rempart qui protège certes, mais qui empêche aussi d’étendre les projets, d’ouvrir de nouveaux espaces et d’horizons.

J’ai donc traversé la Nive et je suis arrivée sur la plaine d’Ansot. J’ai marché dans ses bois et ses champs, regardé les oiseaux et respiré à plein poumons pour mieux réfléchir.

C’est une étendue sans limite, parcouru de sentiers et d’idées qui cheminent, et de grands vents qui rougissent les joues et font briller les yeux.

C’est ainsi que j’aimerais pouvoir penser, sans limite et sans contrainte. C’est ainsi que je souhaiterais me sentir.

Inspirée et plus libre.

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Ecoute / Diary

Ecoute et ferme les yeux.

Ecoute et respire profondément.

Ecoute et cherche du bout des doigts la vie qui palpite autour de toi.

Et maintenant, ouvre les yeux et regarde avec moi.

La brume est dans l’air, accrochée aux cimes des grands barbus. Elle sillonne les arbres et les sapins, entre les branches. Elle monte, disparait et revient en submergeant les hauteurs de la forêt cévenole.

Nappée dans ce voile de gouttes, la lumière blanche des cieux immobilise cette marée sylvestre aux accents sombres. Parfois, la vie palpite dans les couleurs changeantes de châtaigniers égarés en groupe, qui ébrouent leur feuillage enflammé.

La terre est belle, grasse et prodigue. Les fruits d’automne tombent et jonchent le sol empâté de feuilles et bogues laissées vides. Partout, la richesse décadente d’une saison qui se meurt, brûlent les dernières flammes d’une vie qui s’anime avant de s’éteindre.

Dans un dernier élan de vie , la nature s’offre et partout sortent de terre, lépiotes, rosés, mousserons et lactaires. Baies fleurissent en grappes charnues, plus belles encore, aux couleurs profondes et sombres.

L’épisode cévenol fait rugir le ciel et l’eau tombe drue sur cette abondance qui n’en finit plus de donner les récoltes de la nature.

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Photo Project #7

Far Away. Les voyages forment la jeunesse. Ils creusent aussi cette indomptable envie de marcher encore plus loin, un mouvement du flux et du reflux.

Carte Postale était le thème de ce  » photo project « . Je n’ai que très peu d’images de mes voyages. Le nez en l’air, je regarde et je préfère voir l’instant. Mes souvenirs sont fait de sensations, de rencontres et d’objets. Je ne me vois pas voyager autrement.

 » Got get ‘ em Tiger  » fait parti de ces quelques choses que je m’impose à rapporter de ces errances voyageuses. Ramenée lors de mon séjour à Singapore, accompagnée de deux petits avions en bois léger et imprimé, cette carte me rappelle à la chaleur enivrante de ses latitudes.

A l’ombre de la jungle sauvage dans la ville hyper – urbaine, aux sons des oiseaux qui chantent les mouvements de la vie sauvage encore si présente, tout se replace en souvenirs harmonieux. J’ai tant aimé me sentir si démesurément petite et pourtant tellement vivante.

 » Voir  » et  » fouler  » pour la première fois est une drogue douce et si enivrante, qu’il est totalement impossible de ne par rechercher encore et encore cette sensation au travers des voyages.

Plus loin. Encore.

photo_project_7_copyrightMulotBPour retrouvez toutes les errances et autres détours du  » Photo Project « , filez sur le blog de Lauriane et découvrez d’autres voyages | Carte Postale & Rifle and Paper co . PP#7 © Mulot B.

 

London Foodism / Revue de presse

Do you know ? L’excellente revue en ligne ‘Foodism‘ dédiée à la gastronomie anglaise, et plus particulièrement aux petites adresses londoniennes.

Ce chouette cahier a consacré tout un sujet sobrement intitulé ‘London . Food & Drink‘ et regroupant toutes les adresses ‘than cooler being cool’ – comprenez plus cool que d’être cool et ça croyiez – moi, si il y a un bien une nation dans toute l’Europe, qui est capable de cela, ce sont bien les anglais –  pour préparer un été gustativement ensoleillé dans la célèbre capitale. Foires et marchés gastronomiques, adresses spécial BBQ, certes mais aussi bons plans vegan et autres ‘coffee spot’ qui méritent amplement d’y perdre quelques heures et d’y gagner de bons souvenirs.

Car ce qui est bon et ce qui bien, c’est que la gastronomie anglaise commence sérieusement à prendre du galon grâce à son ouverture culinaire et son désir insatiable d’offrir au plus grand nombre, les meilleures choses de la table.

On y propose toutes les tendances & croyances culinaires qui diversifient le monde de la Gastronomie, avec un grand ‘G’. Ce qui est leur meilleur atout, ce flegme et cette ouverture si déroutante à tout ce qui touche à la nouveauté et la découverte de nouvelles choses.

Grenouilles, prenons en de la graine !

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