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Regard croisé I Journal

Mon regard. Et leur regard.

Mon regard et leur regard se croisent enfin.

Se voir et se reconnaître est une première marche vers l’acceptation de soi.

Il était enfin temps pour moi de me regarder dans les yeux.

Se voir et se reconnaître, c’est prendre conscience de soi et surtout prendre confiance en soi.

Ce que ne disent pas les images.

Lorsque j’ai reçu la galerie des photographie de Marine Arbiorio dit MÖNA , elles m’ont troublée. Parce qu’elles étaient belles et parce que mon premier réflexe a été de les regarder avec un oeil professionnel.

Et parce qu’en une fraction de seconde, mon regard a basculé et  pour la première fois, je me suis reconnue enfin.

Au travers de l’oeil photographique, face à moi, j’étais elle et elle était moi.

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Merveilleuse équipe. À l’image la jeune photographe Marine dit Möna, à la mise en beauté, Sarah Fekir qui me comprend tellement bien, depuis longtemps. Mention spéciale pour le lieu d’accueil, mis à disposition, par le caustique et talentueux Alexandre de Le Labo Ephémère.

 

Tribune de l’influence / Diary

J’aurais envie de vous parler de mille et une choses qui me touchent ou qui m’interrogent.

J’aurais envie de vous écrire bien des mots pour vous tenir au courant.

J’aurais envie de partager ce que je vois, ce qui me transporte et ce qui me fait vibrer.

Mais, depuis quelques temps, c’est le silence qui s’installe, la peur de cette vacuité qui inonde internet, les réseaux, instagram où tout ressemble à tout, où tout se monnaye.

Rien n’est hasard, tout est maîtrisé, contrôlé, une fausse spontanéité et proximité qui lissent les images et font ressembler nos échanges à un grand miroir aux alouettes.

Il y avait tant à partager autrefois.

Chacun pouvait passer déposer un mot, communiquer une idée, partager un regard.

Il y avait toutes ces petites fenêtres qui s’ouvraient sur des mondes à découvrir et qui permettaient de rencontrer ceux qui les ouvraient.

Il y avait l’échange – le vrai – un dialogue, des fils de discussions…

Aujourd’hui je ne vois qu’une hiérarchie des genres : une masse silencieuse et puis ceux qui influencent.

Parfois avec ouverture, mais aussi parfois avec beaucoup de mépris pour d’autres.

Le mépris de croire que cette masse qui regarde, prend connaissance et parfois commente  – et dont je fais partie –  ne possède pas de libre arbitre.

Cette masse qui bêtement se laisse influencer et fait ce qu’on lui dit de faire ou d’acheter ce qu’on lui dit d’acheter.

Les critiques ouvertes de ceux et celles qui ont le manque d’humilité de croire qu’ils peuvent influer sur la pensée des gens et sur leur décision parce qu’on les appelle étymologiquement des influenceurs.

Tout est affaire d’influence et d’affluence, nous ne sommes pas sans forme, ni libre arbitre comme ils ont l’air de le croire injustement.

Ce miroir dans lequel ils se regardent – et je serais tenté de dire, dans lequel parfois ils se font piéger, le mieux sera toujours l’ennemi du bien – c’est nous qui le tenons.

C’est en nous que vous vous mirez chaque jour.

C’est en nous que votre notoriété se nourrit.

Et c’est aussi en nous que votre valeur puise pour gagner chaque jour, ce marathon à l’influence que vous vous efforcez de courir quotidiennement.

Alors, s’il vous plait, un peu d’humilité.

Considérez-nous, merci.

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