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Païennes I Collection MUOT Bijoux

Païennes, collection bijoux 2023. Le premier mot, de cette nouvelle histoire à écrire, est Païennes.

Un mot fort, qui vibre et qui résonne comme un écho passé, présent et futur. Un chant intérieur, une force qui viendrait du fond des âges, des bijoux talismans.

Bien sûr comme une évidence, un médiateur, il y a le choix des matières. 

Du cristal pour sa clairvoyance, de l’opaline pour sa douceur, de la cornaline pour sa force, du grenat pour sa profondeur.

Et puis, la nacre, cette matière qui sert de fil rouge entre toutes ces histoires de bijoux qui s’écrivent depuis le commencement. 

Oui, encore une fois, ce sont des bijoux qui racontent des histoires intérieures : Le bleu doux des yeux croisés autrefois. L’ivoire d’une chevelure passée. L’intonation cuivrée et chaude de la voix d’un souvenir. Le rouge velouté de la lignée qui, comme en un lien fort, lie les générations entre elles. 

Il y a aussi l’éclat de l’or, évidemment, comme un halo qui éclaire et qui fait s’illuminer chaque pierre dans son lapidaire. 

Racine, Sophia, Rituel, Sacre, Echo … Autant de mots qui raisonnent comme une prière à soi, intime, païenne et croyante dans un tout, en nous-même. 

Un chant à soi-même, un célébration à soi.

À retrouver, Païennes collection bijoux 2023 sur https://mulotbijoux.com

Le petit + retrouvez régulièrement des bijoux inédits en petites séries et/ou en modèle unique sur instagram.com/mulot_b

Campagne Bijoux Païennes copyright MULOT Bijoux + The Berries and paper 2024

Campagne Bijoux Païennes copyright MULOT Bijoux + The Berries and paper 2024

Campagne Bijoux Païennes copyright MULOT Bijoux + The Berries and paper 2024

Naïade I Mulot speak !

Chronique ondine.

Au bord de l’eau, dans l’ondée fraîche du soir qui s’endort.

Frémissent les jambes nues de la selkie, naïade des mers froides.

Tandis qu’elle piétine le reflet pâle de la lune et danse les bras levés au ciel pour accueillir l’été,

le jour tombe dans les draps mouillés de la nuit.

Collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Sautoir PRISME collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Sautoir FLORA collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Boucle PEARL collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Boucle PEARL collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNACours d'eau - Photographe MÖNA

La photographe – Marine Arbiorio dit MÖNA

« La photographie est une brève coïncidence entre la prévoyance et le hasard  » John Stuart Mill.

Photographe spontanée où l’instantané s’exprime dans le geste comme dans l’image, Marine possède un regard féminin et sensible. Cadrages et détails semblables aux tirages d’un minox, elle capture le non-visible, ce qui échappe, le fugace et le vivant.

Une photographe qui aime les silhouettes fluides, féminines et silencieuses dont le regard impose et affirme. De la très belle image assurément, mais surtout beaucoup de vibrance et de force.

Une main de fer dans un gant de velours.

Sitehttp://mona-comphoto.com

Bracelet FLORA, collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Bracelet FLORA, collection MULOT Bijoux – Photographe MÖNA

Le bijou – icône – Les boucles ROMA

L’évidence sensuelle des perles, leur irrégularité et la lumière nacrée de leur éclat semblables aux sourires antiques.

Montées sur un fil d’or, pour une grande mobilité.

Des boucles qui ondulent et suivent les mouvements de tête, légères et mouvantes. Elles épousent et se fondent, quasi invisibles.

Site : Boucles Roma, Collection ‘ Dolve Vita ‘ – https://mulotbijoux.com

Boucles PEARL, collection MULOT Bijoux - Photographe MÖNA

Boucles PEARL, collection MULOT Bijoux – Photographe MÖNA

Baiona / Ca bouge !

Et à l’ouest, au bout, il y a l’océan.

Faire une pause pour respirer, faire circuler l’air dans ses poumons pour mieux aérer sa matière grise.

J’ai pris quelques jours, sur un coup de tête – sur un coup de cerveau, pour être juste – et je suis allée voir l’océan, là-bas.

J’ai posé mes valises à Bayonne, pour essayer de désembrouiller tout ça, en balayant d’un grand coup de vent et d’un grand bol d’air, les fils emmêlés de mes pensées.

Notre cerveau ne représente que seulement 2% de notre volume, mais il consomme à lui tout seul 20% de l’oxygène respiré. En anglais, n’utilise t-on pas le mot ‘brainstorming’ … cela veut tout dire. Respirer pour mieux penser.

Je me suis mise au vert, littéralement, en parcourant les allées du jardin botanique de Bayonne ou Baiona comme disent les basques.

Un jardin serti par les remparts, à l’abri des vents.

Il m’a fait pensé à ma tête ; un espace rempli de belles choses luxuriantes, d’encours en cours, d’images grisées et de couplets entêtants. Certains en attente d’être réparés, d’autres en attente d’une conclusion. Et autour ce rempart qui protège certes, mais qui empêche aussi d’étendre les projets, d’ouvrir de nouveaux espaces et d’horizons.

J’ai donc traversé la Nive et je suis arrivée sur la plaine d’Ansot. J’ai marché dans ses bois et ses champs, regardé les oiseaux et respiré à plein poumons pour mieux réfléchir.

C’est une étendue sans limite, parcouru de sentiers et d’idées qui cheminent, et de grands vents qui rougissent les joues et font briller les yeux.

C’est ainsi que j’aimerais pouvoir penser, sans limite et sans contrainte. C’est ainsi que je souhaiterais me sentir.

Inspirée et plus libre.

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Troc Boutures IV / La Ville Rose

Nouveau rendez-vous pour les amoureux de la chlorophylle, les collectionneurs de jolis végétaux et les chasseurs de boutures improbables.

Je vous donne rendez-vous le samedi 21 avril pour ‘L’Atelier x Troc Boutures #4’, en compagnie de la même équipe que les éditions précédentes ( Virginie, Fanny, Morgane, Julie, Estelle et moi … ) + 1.

Marie de Chez vous chez moi, rejoint cette nouvelle édition, avec de jolies propositions : paillage végétal, pots en terre cuite et plaques à semis à des prix tout doux, esprit recyclage et démarche éco-responsable obligent.

Les conditions pour participer restent les mêmes que pour nos précédents rendez-vous, les boutures échangées doivent être ‘racinées’ ou sur le point d’être ‘rempotables’ afin de maximiser nos chances de succès.

Pas de panique, pour celles et ceux qui n’ont pas la main verte, qui hésitent à se lancer ou qui débutent, des boutures et petits plants seront mis en vente à un prix symbolique.

Dernière petite chose, afin de rester dans un élan éco-responsable, pensez à prendre un contenant ( boite, sac en papier, … ) vous permettant d’emporter vos jolies boutures en toute sécurité, tout en préservant la planète.

Rendez-vous le samedi 21 avril, de 11h à 16h, à l’Atelier 120 rue Achille Viadieux, 31400 Toulouse (Métro Palais de Justice ou Saint Michel-Marcel Langer) + d’infos …Troc_bouture4_3Troc_bouture4_2Troc_bouture4_1Troc_bouture4_4Troc_bouture4affiche_atelier_18_xs

Le sens des choses / Mulot B. speak !

Il y a les jolies images ( merci Marie ) et les endroits que l’on aime. Et le plaisir de les partager avec vous, surtout.

Il y a des endroits chéris que l’on ne se lasse pas d’aller visiter, des adresses secrètes où l’on aime se donner rendez-vous avec de jolies choses.

‘La manufacture du Beau&de l’Utile’ est une adresse que j’aime tout particulièrement car elle ne ressemble à aucune autre à Toulouse, ni même ailleurs, je crois.

Elle est le reflet exact des goûts et de la personnalité d’Hélène – un sorte de carnet de ce qu’elle aime et de ce qui l’inspire, matérialisé dans une sélection qu’elle nous offre dans sa boutique.

Y exposer est toujours un beau projet pour moi – un projet qui me touche particulièrement car trouver une place parmi la collection si bien pensée d’Hélène, c’est comme me dire que mes bijoux sont davantage que ce qu’ils sont.

De jolis objets, certes.

Mais aussi de la réflexion, de la cohérence sur le fond comme sur la forme, des inspirations et des interprétations, de la recherche et surtout du sens. Car ce sens, c’est avant tout ce qui nous fait ‘marcher’, artisans et créateurs. C’est ce qui nous fait chercher et rechercher encore, ce qui motive notre travail et rythme notre quotidien.

C’est aussi ce que l’on partage avec vous, une histoire au travers d’un objet et son sens, et surtout l’écho que cela fait résonner en vous.

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Troc Boutures III / La Ville Rose

L’Atelier x Troc Boutures #3.

Samedi, une journée radieuse, cinq filles, des cookies, une centaine de boutures … et surtout, des belles énergies venues partager, troquer, poser des questions  autour d’une multitude de variétés et de belles plantes.

Cette troisième édition a évidemment tenu ses promesses, avec toujours et encore, en filigrane, créer du lien.

Internet rassemble virtuellement.

Oui, il diffuse. Oui, il prolonge l’idée. Oui, il organise en créant un intérêt commun.

Mais sans volonté humaine, ce formidable lien n’existe pas. Et pourtant, c’est parfois dans de simples petites boutures – ou un vélo, une exposition, une performance, la moustache, le swing ou encore Jean Rochefort – que se créent cette affinité qui nous permet de passer de ce que nous allons faire, à ce que nous avons fait.

Ce fut un joli moment, il y avait les timides, les premières fois, les téméraires, les habitués, les fans de Bernard Pivot, les passionnées et les passionnés, les connaisseurs, ceux qui ne restent que quelques minutes, et ceux qui ne restent que quelques minutes et peut être même une petit heure finalement … Un très bon moment de partage et d’optimisme.

Un merci spécial à nos contributeurs et dealeuses de boutures : Julie du blog My First Box,  Estelle du compte instagram Find & Cherish, Marie du blog Chez vous chez moi et Virginie, créatrice de la marque Mi Avril et surtout acolyte de grignotage en tout genre. L'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL’Atelier x Troc Boutures #3, Marie du blog Chez vous chez moi, octobre 2017 |  L’Atelier 

Le regard des autres / Diary

Le regard des autres.

Il y a peu, je partageais avec vous des images de la campagne réalisée par Julie Tellier pour la collection de bijoux Halo, chez mon amie Julie Guittard, fleuriste aux doigts brillants et aux belles envolées florales.

Une campagne dont la spontanéité a donné une couleur particulière aux images.

Leur saveur réside, en grande partie, dans le naturel de Julie à conduire la séance, et plus que tout dans le caractère improvisé de celle-ci.

L’improvisation – au sens noble du terme – permet de créer une fraîcheur et un regain, dans le moment photographié, d’une incroyable intensité de vie. Elle agit tel un filtre et gomme les imperfections d’un cadrage ou d’un geste, et crée cet incroyable style qu’il est impossible de scénariser ou même de reproduire.

L’improvisation permet aussi d’amener les gens à se découvrir et permet de capter cet élan rare d’une réponse ou d’une attitude spontanée. Une réponse au-delà de notre éducation, de nos peurs et de notre jugement sur nous-mêmes.

Un jugement souvent dur, parfois aux antipodes de l’image que les autres perçoivent de nous ou de l’image que les autres se font de nous. Nous sommes les premiers à nous corseter dans une vision contraignante de nous-mêmes.

Lorsque je regarde les photos de cette campagne,  je les trouve très belles  … même lorsque je regarde celles où j’ai posé.

Je les trouve belles car je ne ne me reconnais pas. Je suis conditionnée depuis toujours à me voir comme une fille plutôt qu’une femme. Mon air juvénile m’a toujours cantonné au créneau de jeune fille, et la vision que j’ai de moi-même est donc arrêtée à un jeunisme qui m’a longtemps complexé plus jeune et qui, aujourd’hui, me surprend encore.

Lorsque je nous écoute parler de nous, je constate que nous sommes souvent nos plus cruels détracteurs. Ce que l’on regarde avec indulgence chez les autres ou que l’on qualifie de beauté pour certains, est souvent quasi irrecevable pour nous.

Et je ne fais pas exception à la règle.

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Collection Halo Printemps- Eté 2017, MULOT Bijoux |  Images Julie Tellier

Ensemble / Diary

Samedi était une belle journée. Nous avions organisé à l’Atelier, un troc-bouture dont le principe était de troquer ou de vendre à un prix très symbolique, afin de rester dans un esprit d’échanges, de jolies plantes en devenir.

Il y avait des passionné(e), des connaisseurs, des néophytes, des amoureux, des dames, des messieurs, des enfants.

Il y avait beaucoup de sourires et beaucoup de rires, quelques bêtises, beaucoup de terre, une vingtaine de variétés de succulentes, de jolis pilea peperomioïdes, un pied de bourrache, deux iris violets, de la menthe odorante, des pothos, des kalanchoës et quelques inconnues .

Il y avait surtout un moment incroyable où le plaisir d’être ensemble avait supplanté la raison de ce rendez-vous.

L ‘excuse d’être ensemble. Tous ensemble.

Je crois profondément que cet individualisme qui nous caractérise tant  au yeux du monde et qui définit la culture française s’essouffle enfin. Être fort et frondeur ne suffit pas lorsque l’on est seul. Se tourner vers l’autre, échanger, partager sans attente, simplement, et libre de toutes arrières pensées est aujourd’hui plus que essentiel.

Vivre les uns à côté des autres, sans se mêler, sans poser de questions, en regardant droit devant soi est une exception française qui ne peut plus exister. Partager, co-habiter et se tendre la main sont des choses fondamentales dont nous avons tous besoin.

Hier était une belle journée de partage.

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Eponyme / La Ville Rose

Dimanche rose dans la ville éponyme. Les toits jaillissent et brillent sous les pluies du printemps. Et sèchent, à peine le soleil apparu.

La palette n’en finit plus de s’étendre. Le chair côtoie le gris, le rose pâle somnole au près du violine qui s’assombrit quand le ciel se couvre.

Et sous ce ciel blanc d’avril, les tuiles des toits de la ville s’écaillent dans la lumière tombante des jours qui s’allongent.

C’est le printemps sur la ville rose.

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Bouture du dimanche / Green Life

Je suis sortie prendre les rayons et le bon temps de la ville rose. Partager un petit déjeuner tardif et juste parler de tout, et de rien.

Nous sommes parties marcher. Flâner et regarder les oiseaux qui piaillent autour de cette vieille dame qui les nomme un à un. Arthur, Regina, le petit brun. Elle était drôle cette petit dame aux sacs remplis de pain dur et de miettes.

Le retour. Et le plaisir de rentrer à la maison. Poser les clefs, s’arrêter un moment et choisir de s’occuper en rangeant les mille et une choses qui bâtissent notre univers .

Décider sur un coup de tête de peindre en blanc cette planche, dans la cuisine, qui pourrait venir accueillir mes boutures d’hiver.

Abritée de la lumière directe, un emplacement lumineux et suffisamment visible pour les avoir à l’oeil. C’est une place parfaite pour expérimenter quelles techniques de bouturage.

Je me suis décidée à piquer quelques tiges d’un premier pied de ceropegia qui n’en finit plus de se languir. J’ai coupé les 2 tiges tout en longueur sur un minimum de 3 noeuds, et ôté les quelques feuilles entre le premier et le second noeud.

J’ai ensuite, mis en terre le premier noeud de sorte que seuls les noeuds 2 et 3 soient apparents.

Et puis, finalement, je me suis attaquée à la bouture – ou drôlement appelée raquette – de figuier de barbarie que j’avais paresseusement mise à végéter de côté.

Coup de bol, le cal – une sorte de pellicule grisâtre sur la partie tranchée – qui s’est formé, a bien séché. Je l’ai repiqué aux deux tiers de sa taille, dans un mélange de terre et de sable que l’on trouve dans le sud-est, au pied du massif des Maures.  Je la laisse maintenant bouturer à température ambiante.

Wait and see.

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