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Musée Saint Raymond I Ville Rose

Qui aurait pu croire que la statuaire greco-romaine, les arts subtils de la mosaïque romaine ou l’étude des rites funéraires pourraient autant intéresser un enfant ?

Je dois avouer que le musée Saint Raymond de Toulouse n’était pas ma première idée de balade. Tout particulièrement, d’une balade avec une petite fille de 4 ans, à peine.

En toute franchise, j’étais partie pour aller voir les nanas de Catherine de Saint Phalle alias Niki de Saint-Phalle. Une très belle exposition est en cours au musée des Abattoirs.

Accessibles, colorées, dansantes et virevoltantes, ces jolies silhouettes parlent d’elles-même à nos petites têtes blondes.

Mais le hasard en a décidé autrement.

Je me suis retrouvée, au terme de mes pérégrinations parentales, au musée Saint Raymond. Un haut lieu du passé antique de l’Occitanie et gardien de l’Histoire gallo-romaine de la ville rose.

Janvier est le mois du dieu Janus et celui-ci nous aura finalement donc bien inspiré.

Le musée est un très bel espace de découverte, agréable et l’histoire, et l’Histoire, nous aura donné raison puisque le musée est pensé avec les enfants.

A chaque étage – 2 niveaux et un sous-sol – une mallette de jeux comprenant une quête à suivre à la lettre ou à adapter selon l’âge et l’attention de votre enfant.

Des clefs qui vous permettront d’évoluer au travers des vestiges passés d’une Toulouse gallo-romaine.

Accompagné de votre petit tabouret mis à disposition pour le jeune public – les vitrines sont à leur niveau et cela joue beaucoup sur leur degré d’attention.

Vous apprendrez à reconnaitre à quelle mode capillaire Septime Sévère aimait se coiffer ? Ou encore de quel type de sarcophage, vous avez besoin, pour réussir votre cérémonie funéraire.

Les vitrines comprennent presque toutes des tiroirs où vous pourrez trouver des plaquettes explicatives, des échantillons.

Les jeux des lumières, dans la salle funéraire du sous-sol, participent grandement à susciter l’intérêt ou en tout cas, à créer forte impression.

Un musée que l’on aurait pu croire réservé aux néophytes de plus de 60 ans et qui contre tout attente, rencontre son public dès 3 ans et demi.

Musée Saint-Raymond, 1 ter place Sain-Sernin, 31000 Toulouse | https://saintraymond.toulouse.fr

Verres funéraires antiques.
Musée Saint Raymond Toulouse
Copyright MULOT Bijoux

Petit public.
Musée Saint Raymond
Copyright MULOT Bijoux
Mini fenêtre sur cour.
Musée Saint Raymond
Copyright MULOT Bijoux

M◎na 2021 I Collection Bijoux

Collection M◎na 2021 . C’est l’histoire d’une collection secrète, de bijoux solaires et d’un dialogue intime entre une femme et le reflet d’elle-même.

C’est ainsi que l’histoire dévoile ce nouvel opus – une collection unique de bijoux sensibles.

Avec ses jeux d’équilibres, entre la pesanteur et la légèreté, entre le symbole et la forme, entre la lumière et l’obscur.

Dans un mouvement pendulaire, les boucles se balancent et reflètent l’or froid de leur dorure, mordu par l’onyx et l’agate aux noirs opaques.

Langage secret, la nature s’invite dans les symboles de la feuille et du fruit rond de la belladone, les billes d’or s’égrènent sur les bagues d’oreilles et les cercles d’eaux dans les joncs, à la forme parfaite, au poignet.

Une collection à découvrir et feuilleter, au travers des images poétiques de Möna Photographie, muse inspirante et inspirée.

MULOT Bijoux collection MONA MULOT Bijoux collection MONA MULOT Bijoux MULOT Bijoux

MULOT Bijoux

MULOT Bijoux

Le bijou – icône . Les boucles MONA

Evidemment, incontournables et intemporelles, elles sont à la fois sans âge et terriblement dans l’air du temps. Pleines et déliées, elles jouent sur le tangible, l’équilibre et la structure pour un rendu visuel graphique et moderne.

Une vision d’un bijou quotidien, porté à même la peau 365 jours par an. Un bijou fusionnel en accord parfait avec celle ou celui qui le porte.

Site : Boucles MONA, collection MONA – https://mulotbijoux.com 

MULOT BijouxLa photographe – Marine Arbiorio dit MÖNA 

Un énorme merci à Marine qui a accepté de répondre au challenge technique que je lui ai imposé – à savoir être modèle et photographe en même temps. Une contrainte largement respectée et relevée. Les images montrent exactement l’atmosphère imaginée, une proximité intime d’un quotidien exclusivement féminin.

Site : http://mona-comphoto.com

MULOT Bijoux

Images Backstage / Mulot B. speak !

Il y a du Peter Lindbergh dans ces images de backstage.

Oui, quelque chose de Peter Lindbergh et aussi quelque chose de plus brut, de plus libre et de moins consensuel.

Des images qui aiment les contrastes, dans ces duels de lignes et de jeux visuels au service du vivant – Louise, vibrante et réelle, à la silhouette si fière.

Des images précises, qui cernent, se concentrent sur le sujet.

Autour de la modèle, le silence se fait dans ces photographies.

Aucun bruit ne parasite l’importance de l’instant.

La lumière brute éclaire l’expression et l’intention du photographe Lulah Da’ Curly.

On entendrait presque le crépitement d’un autre temps, des projecteurs, tant ces images éclaboussent de lumière.

Backstage_MulotB_Lulah Da'Curly Backstage_MulotB_Lulah Da'Curly IMG_3774 IMG_3775Backstage ‘ collection hana ‘ Mulot B. 2020 | Photographe backstage Lulah Da’ Curly  | Photographe Madame Léon – design | MUAH Instax Make up | Bijoux Mulot B. | Vestiaire We Found it | Modèle Louise Lillo Amaria

Portraits d’intérieurs / Mulot B. speak !

Il y a eu une invitation au travers d’une image, d’un compte et d’une ambiance.

Il y a aussi ce nom – Studio Aime – et une liste des envies qui m’a plu, puis une seconde… et aussi un appartement que l’on photographie, une interview, et ce message qui recherchait d’autres intérieurs à montrer, d’autre personne à ‘ raconter ‘.

Et puis, le déclic et l’envie à mon tour, de partager, mon autre côté du miroir.
Répondre à cette invitation et se rencontrer différemment.

Amélie est arrivée en début d’après-midi, discrète et paisible.

Le portrait s’est dessiné au fur et à mesure – d’abord les images à faire, le lien pour faire connaissance, et ensuite, les espaces clairs et le vide de bien des choses, la touche végétale, mon rapport à l’objet et ma pièce préférée que je partage avec mon amoureux.

Et puis, le bouquet d’Alice Jungle Utopia qui trônait sauvage et exubérant, sur la table du salon, le nuage surpiqué de Masami Cocon dans la chambre de Mina, la porcelaine quotidienne de Fanny Atelier Halo, les objets glanés, les cassés-réparés…

Je me suis racontée dans mes livres, dans le livre-objet favori ‘ Botanicum ‘ de Kathy J. Willis et Katie Scott, dans nos étagères de bricolage montées de toutes pièces, dans notre table moitié-vintage moitié-chantier, dans le goût de l’objet, dans la notion d’esthétisme, dans ce bel adage qui me suit depuis bien des années ‘ Less is more ‘…

À l’écoute et attentive, Amélie a recueilli chaque mot et paroles racontées. Les impressions communes et les grandes lignes de nos histoires se sont dessinées.

Les dernières touches du portrait.

Une très belle expérience, authentique et enrichissante, que j’ai eu vraiment plaisir à partager – moi qui pourtant réserve jalousement tout ce qui touche ma vie personnelle.

Merci Amelie de m’avoir permis de partager ce joli moment avec toi, tu as été et tu es l’interlocutrice parfaite pour ces portraits d’intérieurs.

Portraits_d_interieurs_MulotB.Portraits_d_interieurs_MulotB.Portraits_d_interieurs_MulotB.‘ Portraits d’intérieurs ‘ #3 Mulot B. | Images Studio_Aime

Tribune de l’influence / Diary

J’aurais envie de vous parler de mille et une choses qui me touchent ou qui m’interrogent.

J’aurais envie de vous écrire bien des mots pour vous tenir au courant.

J’aurais envie de partager ce que je vois, ce qui me transporte et ce qui me fait vibrer.

Mais, depuis quelques temps, c’est le silence qui s’installe, la peur de cette vacuité qui inonde internet, les réseaux, instagram où tout ressemble à tout, où tout se monnaye.

Rien n’est hasard, tout est maîtrisé, contrôlé, une fausse spontanéité et proximité qui lissent les images et font ressembler nos échanges à un grand miroir aux alouettes.

Il y avait tant à partager autrefois.

Chacun pouvait passer déposer un mot, communiquer une idée, partager un regard.

Il y avait toutes ces petites fenêtres qui s’ouvraient sur des mondes à découvrir et qui permettaient de rencontrer ceux qui les ouvraient.

Il y avait l’échange – le vrai – un dialogue, des fils de discussions…

Aujourd’hui je ne vois qu’une hiérarchie des genres : une masse silencieuse et puis ceux qui influencent.

Parfois avec ouverture, mais aussi parfois avec beaucoup de mépris pour d’autres.

Le mépris de croire que cette masse qui regarde, prend connaissance et parfois commente  – et dont je fais partie –  ne possède pas de libre arbitre.

Cette masse qui bêtement se laisse influencer et fait ce qu’on lui dit de faire ou d’acheter ce qu’on lui dit d’acheter.

Les critiques ouvertes de ceux et celles qui ont le manque d’humilité de croire qu’ils peuvent influer sur la pensée des gens et sur leur décision parce qu’on les appelle étymologiquement des influenceurs.

Tout est affaire d’influence et d’affluence, nous ne sommes pas sans forme, ni libre arbitre comme ils ont l’air de le croire injustement.

Ce miroir dans lequel ils se regardent – et je serais tenté de dire, dans lequel parfois ils se font piéger, le mieux sera toujours l’ennemi du bien – c’est nous qui le tenons.

C’est en nous que vous vous mirez chaque jour.

C’est en nous que votre notoriété se nourrit.

Et c’est aussi en nous que votre valeur puise pour gagner chaque jour, ce marathon à l’influence que vous vous efforcez de courir quotidiennement.

Alors, s’il vous plait, un peu d’humilité.

Considérez-nous, merci.

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Baiona / Ca bouge !

Et à l’ouest, au bout, il y a l’océan.

Faire une pause pour respirer, faire circuler l’air dans ses poumons pour mieux aérer sa matière grise.

J’ai pris quelques jours, sur un coup de tête – sur un coup de cerveau, pour être juste – et je suis allée voir l’océan, là-bas.

J’ai posé mes valises à Bayonne, pour essayer de désembrouiller tout ça, en balayant d’un grand coup de vent et d’un grand bol d’air, les fils emmêlés de mes pensées.

Notre cerveau ne représente que seulement 2% de notre volume, mais il consomme à lui tout seul 20% de l’oxygène respiré. En anglais, n’utilise t-on pas le mot ‘brainstorming’ … cela veut tout dire. Respirer pour mieux penser.

Je me suis mise au vert, littéralement, en parcourant les allées du jardin botanique de Bayonne ou Baiona comme disent les basques.

Un jardin serti par les remparts, à l’abri des vents.

Il m’a fait pensé à ma tête ; un espace rempli de belles choses luxuriantes, d’encours en cours, d’images grisées et de couplets entêtants. Certains en attente d’être réparés, d’autres en attente d’une conclusion. Et autour ce rempart qui protège certes, mais qui empêche aussi d’étendre les projets, d’ouvrir de nouveaux espaces et d’horizons.

J’ai donc traversé la Nive et je suis arrivée sur la plaine d’Ansot. J’ai marché dans ses bois et ses champs, regardé les oiseaux et respiré à plein poumons pour mieux réfléchir.

C’est une étendue sans limite, parcouru de sentiers et d’idées qui cheminent, et de grands vents qui rougissent les joues et font briller les yeux.

C’est ainsi que j’aimerais pouvoir penser, sans limite et sans contrainte. C’est ainsi que je souhaiterais me sentir.

Inspirée et plus libre.

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Troc Boutures IV / La Ville Rose

Nouveau rendez-vous pour les amoureux de la chlorophylle, les collectionneurs de jolis végétaux et les chasseurs de boutures improbables.

Je vous donne rendez-vous le samedi 21 avril pour ‘L’Atelier x Troc Boutures #4’, en compagnie de la même équipe que les éditions précédentes ( Virginie, Fanny, Morgane, Julie, Estelle et moi … ) + 1.

Marie de Chez vous chez moi, rejoint cette nouvelle édition, avec de jolies propositions : paillage végétal, pots en terre cuite et plaques à semis à des prix tout doux, esprit recyclage et démarche éco-responsable obligent.

Les conditions pour participer restent les mêmes que pour nos précédents rendez-vous, les boutures échangées doivent être ‘racinées’ ou sur le point d’être ‘rempotables’ afin de maximiser nos chances de succès.

Pas de panique, pour celles et ceux qui n’ont pas la main verte, qui hésitent à se lancer ou qui débutent, des boutures et petits plants seront mis en vente à un prix symbolique.

Dernière petite chose, afin de rester dans un élan éco-responsable, pensez à prendre un contenant ( boite, sac en papier, … ) vous permettant d’emporter vos jolies boutures en toute sécurité, tout en préservant la planète.

Rendez-vous le samedi 21 avril, de 11h à 16h, à l’Atelier 120 rue Achille Viadieux, 31400 Toulouse (Métro Palais de Justice ou Saint Michel-Marcel Langer) + d’infos …Troc_bouture4_3Troc_bouture4_2Troc_bouture4_1Troc_bouture4_4Troc_bouture4affiche_atelier_18_xs

Le sens des choses / Mulot B. speak !

Il y a les jolies images ( merci Marie ) et les endroits que l’on aime. Et le plaisir de les partager avec vous, surtout.

Il y a des endroits chéris que l’on ne se lasse pas d’aller visiter, des adresses secrètes où l’on aime se donner rendez-vous avec de jolies choses.

‘La manufacture du Beau&de l’Utile’ est une adresse que j’aime tout particulièrement car elle ne ressemble à aucune autre à Toulouse, ni même ailleurs, je crois.

Elle est le reflet exact des goûts et de la personnalité d’Hélène – un sorte de carnet de ce qu’elle aime et de ce qui l’inspire, matérialisé dans une sélection qu’elle nous offre dans sa boutique.

Y exposer est toujours un beau projet pour moi – un projet qui me touche particulièrement car trouver une place parmi la collection si bien pensée d’Hélène, c’est comme me dire que mes bijoux sont davantage que ce qu’ils sont.

De jolis objets, certes.

Mais aussi de la réflexion, de la cohérence sur le fond comme sur la forme, des inspirations et des interprétations, de la recherche et surtout du sens. Car ce sens, c’est avant tout ce qui nous fait ‘marcher’, artisans et créateurs. C’est ce qui nous fait chercher et rechercher encore, ce qui motive notre travail et rythme notre quotidien.

C’est aussi ce que l’on partage avec vous, une histoire au travers d’un objet et son sens, et surtout l’écho que cela fait résonner en vous.

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Troc Boutures III / La Ville Rose

L’Atelier x Troc Boutures #3.

Samedi, une journée radieuse, cinq filles, des cookies, une centaine de boutures … et surtout, des belles énergies venues partager, troquer, poser des questions  autour d’une multitude de variétés et de belles plantes.

Cette troisième édition a évidemment tenu ses promesses, avec toujours et encore, en filigrane, créer du lien.

Internet rassemble virtuellement.

Oui, il diffuse. Oui, il prolonge l’idée. Oui, il organise en créant un intérêt commun.

Mais sans volonté humaine, ce formidable lien n’existe pas. Et pourtant, c’est parfois dans de simples petites boutures – ou un vélo, une exposition, une performance, la moustache, le swing ou encore Jean Rochefort – que se créent cette affinité qui nous permet de passer de ce que nous allons faire, à ce que nous avons fait.

Ce fut un joli moment, il y avait les timides, les premières fois, les téméraires, les habitués, les fans de Bernard Pivot, les passionnées et les passionnés, les connaisseurs, ceux qui ne restent que quelques minutes, et ceux qui ne restent que quelques minutes et peut être même une petit heure finalement … Un très bon moment de partage et d’optimisme.

Un merci spécial à nos contributeurs et dealeuses de boutures : Julie du blog My First Box,  Estelle du compte instagram Find & Cherish, Marie du blog Chez vous chez moi et Virginie, créatrice de la marque Mi Avril et surtout acolyte de grignotage en tout genre. L'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL'Atelier x Troc Boutures #3 | Chez Vous Chez moiL’Atelier x Troc Boutures #3, Marie du blog Chez vous chez moi, octobre 2017 |  L’Atelier 

Le regard des autres / Diary

Le regard des autres.

Il y a peu, je partageais avec vous des images de la campagne réalisée par Julie Tellier pour la collection de bijoux Halo, chez mon amie Julie Guittard, fleuriste aux doigts brillants et aux belles envolées florales.

Une campagne dont la spontanéité a donné une couleur particulière aux images.

Leur saveur réside, en grande partie, dans le naturel de Julie à conduire la séance, et plus que tout dans le caractère improvisé de celle-ci.

L’improvisation – au sens noble du terme – permet de créer une fraîcheur et un regain, dans le moment photographié, d’une incroyable intensité de vie. Elle agit tel un filtre et gomme les imperfections d’un cadrage ou d’un geste, et crée cet incroyable style qu’il est impossible de scénariser ou même de reproduire.

L’improvisation permet aussi d’amener les gens à se découvrir et permet de capter cet élan rare d’une réponse ou d’une attitude spontanée. Une réponse au-delà de notre éducation, de nos peurs et de notre jugement sur nous-mêmes.

Un jugement souvent dur, parfois aux antipodes de l’image que les autres perçoivent de nous ou de l’image que les autres se font de nous. Nous sommes les premiers à nous corseter dans une vision contraignante de nous-mêmes.

Lorsque je regarde les photos de cette campagne,  je les trouve très belles  … même lorsque je regarde celles où j’ai posé.

Je les trouve belles car je ne ne me reconnais pas. Je suis conditionnée depuis toujours à me voir comme une fille plutôt qu’une femme. Mon air juvénile m’a toujours cantonné au créneau de jeune fille, et la vision que j’ai de moi-même est donc arrêtée à un jeunisme qui m’a longtemps complexé plus jeune et qui, aujourd’hui, me surprend encore.

Lorsque je nous écoute parler de nous, je constate que nous sommes souvent nos plus cruels détracteurs. Ce que l’on regarde avec indulgence chez les autres ou que l’on qualifie de beauté pour certains, est souvent quasi irrecevable pour nous.

Et je ne fais pas exception à la règle.

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Collection Halo Printemps- Eté 2017, MULOT Bijoux |  Images Julie Tellier